L’arthrose augmente le temps de freinage
Le saviez-vous ? L’arthrose des membres inférieurs peut constituer un réel danger pour les conducteurs de voiture. Au même titre que l’alcool, la drogue, le téléphone ou la fatigue. En effet, une étude scientifique allemande de 2014, qui avait été relayée par le Journal international de médecine, prouve que l’arthrose des membres inférieurs a un impact négatif sur le temps de réaction du conducteur pour freiner.
Temps de réaction VS temps de freinage réel
En effet, il faut rappeler que la distance de freinage se divise en deux temps : la distance de réaction et la distance « technique » de freinage en elle-même. Avec les avancées technologiques, aujourd’hui, on observe que, jusqu’à 60 km/h, la distance de réaction est plus longue que la distance de freinage elle-même.
L’arthrose du genou, principal responsable
Or, c’est justement cette distance de réaction qui est augmentée en cas d’arthrose du genou, également appelée gonarthrose. L’arthrose du genou droit (la jambe qui freine) a une conséquence plus importante sur le temps de réaction que celle du genou gauche, qui joue cependant un rôle. Etrangement, l’arthrose de la hanche (appelée coxarthrose) gauche ou droite n’a aucune incidence sur le temps de réaction.
Il va de soi que c’est la douleur engendrée par le fait d’appuyer sur la pédale de freinage, et non l’arthrose en elle-même, qui augmente le temps de réaction.
De l’importance des traitements
L’arthrose peut donc avoir une incidence sur le temps de freinage global et, donc, être à l’origine d’accident. Comment, alors contrer ce danger ? Il est important que les personnes souffrant d’arthrose prennent leur traitement, tant pour leur santé que pour une raison de sécurité routière plus générale.
Le traitement de la gonarthrose peut simplement consister en la prise d’antidouleurs ou bien par des séances de kiné régulières. Il en va de même pour traiter les symptômes de la coxarthrose, moins mise en cause dans l’augmentation du temps de freinage.